Je relis Dostoïevski, une histoire de châtiment et de crime ; un livre qui compte dans l’histoire de l’humanité. Son héros, Rodion Romanovitch Raskolnikov, est un ancien étudiant en droit vivant dans la pauvreté. Ses écrits oscillent entre surhomme et nihilisme. Il tue une vieille usurière à coups de hache. Il se considère comme un homme extraordinaire qui a le droit d’égorger les autres et d’ajouter : « des hommes ayant une idée, il en naît ridiculement peu ! »
Et je tombe sur le graff d’Amer. Sans vouloir comparer Amer, que je ne connais pas, à RRR j’ai tout de suite relié ses lettres au héros de Dostoïevski. Des lettres taillées à la hache ; un graff de force, de hargne et de caractère. Une émanation de puissance comme je la retrouve chez Idiot et Quatch auteurs eux aussi de quelques graffs extraordinaires. Evidemment à côté d'eux la plupart des graffs font pâle figure, des personnages de la collection Harlequin. Mais me voilà de nouveau désagréable !
Adam Jeppesen – Sōzō
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