Vizion Magazine vient de paraître; une année de graffitis en Belgique dans un livre de 300 pages. Pour moi, un livre rempli de découvertes, de souvenirs et d'idées de photos.
Mais pour les graffeurs c'est beaucoup plus. Sur un tout autre sujet Alexander Von Humboldt faisait remarquer dans une lettre à Darwin que : "Les oeuvres n'ont de valeur que si elles en suscitent de meilleures". A mes yeux, la plus grande valeur de Vizion réside précisément dans la possibilité offerte aux graffeurs de progresser.
"Vizion Magazine Issue 3" disponible au Montana Shop Brussels ou par correspondance via
Vizion Magazine.
L'occasion d'y ajouter mes commentaires ultra-subjectifs sur quelques uns de mes graffeurs préférés.
Arme : Un des rares à avoir un style tant au niveau personnages que lettrages. Mais quand diantre va-t-on enfin l'inviter au mur bruxellois ?
Idiot : Je l'apprécie surtout pour ses portraits de la trempe d'un Francis Bacon. Comme Bacon il a recréé l'homme, un homme qui souffre.
Lefaser : Ma découverte 2018 lors de son passage au mur bruxellois en remplaçant de dernière minute. Un des meilleurs de la session 2017-2018. En espérant d'autres désistements pour de nouvelles surprises.
Quatch : Tout parait simple, naturel et limpide chez Quatch tant dans ses lignes que dans ses couleurs. Et rester simple est d'une difficulté …
Quiet : J'aime ses lettrages au couteau et sa palette restreinte. Avec des souvenirs de graffs éclatants de couleurs.
Solo & Defo : Solo, c'est Solo. Defo, c'est Defo. Rien à ajouter. Enfin, si ... A quand une monographie ? ... Une expo personnelle ?
L'auteur du "S" du PSK en haut de la page 241 : Par un maître es "S" reconnaissable en quelques traits. Un "S" avec du caractère, dans la lignée des Shock et Somey.
Xray : Définitivement mon animal préféré; a intégré les racines du graff dans ses compositions. A l'inverse de Noach trop parfait, presqu'inhumain.
Zoncke : A lire ses premiers graffitis sur trains il a dû débuter en même temps que mon blog. Toujours un plaisir rare de croiser un Zoncke tôt le matin en gare de Namur et un privilège d'avoir pu suivre son évolution depuis ses débuts hésitants jusqu'à aujourd'hui. Se rapproche de la limite du ciel selon l'expression consacrée.