A propos des 7FA7, de valeurs confirmées, de copains et de coquins.

Depuis quelques années nos 7FA7 insufflent une nouvelle orientation au graff, cela étant dit hors de toute échelle de valeur ; leurs peintures n’étant ni moins bonnes ni meilleures, simplement différentes. Ils expérimentent, trouvent, se perdent parfois. En témoigne la « peinture aux vitres bleues » ; chacun jugera mais nul ne pourra nier le côté avant-gardiste et novateur de la pièce (pour une meilleure photo téléchargeable en haute-résolution, je vous renvoie au Flickr de Friandisesss).

On devrait assurément retrouver les 7FA7 parmi les têtes d’affiches des jam graffiti à venir. Sauf si, comme c’est trop souvent le cas, elles se déroulent uniquement entre valeurs confirmées. Ou pire encore entre copains et coquins lorsque le but des organisateurs est exclusivement d’obtenir un retour sur investissement. Et me revoilà désagréable !

 

Bohemians Magazine

Au sommaire, outre les classiques photos de rues bruxelloises et de panels, Itsokv du crew UCK, Igor Vanpatten photographe et les 7FA7 avec Decel, Acote, Tockup et Horloge. Qu’en dire ? Mes photos préférées sont les trémies de la Stib qui permettent de renouveler la manière de photographier. C’est d’abord le format qui m’attire ; la possibilité d’inclure dans la photo du graff les trams, les passants et un coin de rue. Le mélange « street-art recouvert par du graff » offre aussi de nouvelles possibilités pour les photographes. A quand l’Insta « Trémies Stib » ?

Et la partie centrale du livre : les 7FA7. Un régal évidemment. Commencerais-je à m’en lasser ? Non pas, je serais plutôt en attente d’un nouveau crew qui viendrait redonner du sang neuf au mouvement comme l’ont fait et continuent à le faire les 7FA7.

Bohemians Magazine : Editions Premier, 188 pages, 25 EUR.
Infos : @bohemians_club @editions_premier

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