Pour fêter ses nouvelles lignes, Thalys invite quatre graffeurs à décorer un train.
Les quatre graffeurs choisis sont "Jonone 156", un Américain vivant à Paris, "Seakone", un Allemand, "Sozyone" un Belge d’origine espagnole, bien connu en Espagne, qui a œuvré sur la piste de skate board des Ursulines, près du Sablon, et "Zedz", un Hollandais.
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L’événement / performance sera pour le moins étonnant. Thalys a demandé à quatre artistes du graffiti venus de quatre pays différents de peindre chacun, un wagon du train. Certes, Thalys qui aime aider les arts (il a son train griffé Magritte) se place ainsi dans ce nouveau courant qui reconnaît au graffiti (à ne pas confondre avec le simple tag) une place dans l’art actuel et certainement dans le "street art". En France, coup sur coup, une exposition au Grand Palais et une autre à la Fondation Cartier ont donné, pour peu que nécessaire, leurs lettres de noblesse à ces artistes de la rue et les ont réintégrés dans l’art officiel (ce que Keith Haring et Basquiat avaient déjà fait !).
Mais l’initiative de Thalys est néanmoins plus révélatrice encore. Dans les années 80, les graffeurs de New York avaient comme premières "toiles", les rames de métro et les trains de la ville. Ils ont réalisé sur les trains d’innombrables "œuvres", à la bombe, la nuit, poursuivis par les flics de New York. Le train graffé de New York est le symbole le plus emblématique de cet art jeune, rapide, alternatif, longtemps illégal. Encore aujourd’hui, les murs autour des grandes gares sont un des lieux préférés des graffeurs actuels comme celui qui a peint un dinosaure en pleine course à l’entrée de la gare du Midi ...
La suite sur le site de La Libre.
Guy Duplat
Mis en ligne le 08/09/2009
Source : http://www.lalibre.be