Deux ans après leur lancement, celle-ci a qualifié d'"encourageants" les résultats de ses 6 "chantiers" pour la propreté. Selon elle, des progrès sensibles ont été enregistrés dans plusieurs domaines. Un des plus tangibles est le bilan obtenu dans le cadre de la lutte contre l'affichage sauvage, "en voie de disparition" à la Ville de Bruxelles.
Les affiches collées illégalement sur les murs sont systématiquement arrachées, et 653 contrevenants ont été taxés depuis octobre 2007. Le nombre de poubelles publiques (actuellement 3700) a été augmenté de 200, placées en priorité près des écoles et des endroits où les riverains ont estimé qu'elle étaient nécessaires. Il y en aura 400 de plus en 2009. Point faible: leur vidange qui n'est pas toujours effectuée avant qu'elles ne débordent.
Plus largement, la lutte contre le sentiment d'impunité en matière de (mal)propreté publique s'est jusqu'à présent soldée par l'imposition de 4.000 taxes et amendes depuis la mise en place du plan de lutte contre les incivilités.
Malgré la mise en œuvre de politiques et d'outils appropriés, les graffitis et les dépôts clandestins demeurent mes bêtes noires, a souligné l'échevine qui compte concentrer les nouveaux efforts de son département en 2009 pour endiguer ces phénomènes.
La lutte contre les graffitis a jusqu'à présent consisté à éradiquer ceux qui entachent les immeubles de la Ville de Bruxelles et ceux des immeubles privés, à la demande de leurs propriétaires. L'étape suivante consistera à contraindre financièrement les propriétaires qui restent sourds à l'offre de nettoyage de la Ville de Bruxelles. Le service de propreté agira systématiquement par zone, a averti l'échevine.
Source : http://www.rtlinfo.be - 2 février 2009