Avec son "dégouté sur l'herbe", BlancBec revisite le célèbre "déjeuner sur l'herbe" d'Edouard Manet.
Mais les temps ont changé, la paisible clairière n'est plus qu'un bord d'autoroute jonché de Carapils et de silhouettes hybrides. On y devine une sirène, un taureau aux cornes de cocu, une centaure et un loup. Au loin, trois cheminées crachent leur pollution. Les herbes sont semblables à des dents de scie et les arbres à des colonnes de marbre. Seule la nappe vichy, malgré quelques taches, semble avoir échappé aux outrages du progrès.
Mais les temps ont changé, la paisible clairière n'est plus qu'un bord d'autoroute jonché de Carapils et de silhouettes hybrides. On y devine une sirène, un taureau aux cornes de cocu, une centaure et un loup. Au loin, trois cheminées crachent leur pollution. Les herbes sont semblables à des dents de scie et les arbres à des colonnes de marbre. Seule la nappe vichy, malgré quelques taches, semble avoir échappé aux outrages du progrès.